mercredi 30 novembre 2016

EVOCATION DE MEPSITAHL

   EVOCATION DE MEPSITAHL  
   
 
Mepsitahl
                                                                       

Pour affiner les sens de divination, Mepsitahl offre l'assistance la plus efficace. La fonction de Mepsitahl a été mise en lumière par Konstantinos dans son livre « Summoning Spirits; the Art of Magical Evocation». Mepsitahl apparaît comme une femme à la fois âgée et jeune, possédant des cheveux blancs radieux et une peau de porcelaine. Elle porte une robe flottante aqueuse. Sur sa tête, un petit bijou (gemme) couvre son troisième œilen ayant pour fonction de renforcer la faculté de vision. Son apparence elle-même est le catalyseur qui va attirer les facultés psychiques les plus profondes, unissant la vision et la voix de l'apparition avec les yeux et les oreilles de l'opérateur. Son regard hypnotique et sa peau parfaite dans leur lueur constante berce le l'esprit temporel, dans une transe, dans laquelle la véritable intelligence peut faire surface et le véritable apprentissage commencer.
 
On matérialisera un triangle évocatoire tangent au cercle évocatoire.  Le Pentacle de l’entité à évoquer se trouvera au centre du Triangle évocatoire. On mettra également directement posé sur l’autel (qui ne figure pas sur l'image ci-dessus mais qu'il faudra matérialiser) un SPECULUM. 3 bougies seront placées dans le triangle extérieur de manifestation (de la couleur de la sphère de l’entité).  On mettra un brasero (au lieu de l’encensoir) dans ce même triangle. Dans ce brasero on mettra de l’encens (ou l’offrande des Azymes, du vin).
Une fois l'a formule d'appel effectuée: "Mepsitahl, je T’invoque de Ta sphère neptunienne et Te demande de Te montrer et de m'apprendre les secrets de la voyance. Je veux Te voir, je veux à T’entendre, je T’implore de venir ", déplacez vos yeux immédiatement du sigil vers le miroir, faites en sorte que votre esprit s’enfonce plus profondément dans la réceptivité, votre vision pénétrant le verre mais ne percevant rien d’autre que la noirceur intérieure. Dirigez votre concentration mentale vers Mepsitahl. Plutôt que de voir son image se former à l'intérieur de votre tête, voyez là se former à l'intérieur du miroir. Si vos yeux physiques ne peuvent pas voir sa forme dans le miroir, il suffit de laisser simplement votre esprit et l'intuition discerner ses traits et couleurs, à mesure que son essence remplit le miroir. Quoi qu'il en soit, la vision doit toujours provenir du miroir et doit alors être détecté par les sens et interprétée par l'esprit. Vous n'êtes pas en train d’évoquer dans votre imagination une figure ou une scène, vous recevez plutôt des impressions d'une chose que vous n'auriez jamais pu connaître auparavant.

HOMO MAGICUS LA CONSTITUTION DES MONDES


                   LA CONSTITUTION DES MONDES
                                                                        
 
 

 
           
            Dans un des chapitres d'HOMO MAGICUS j'aborde la constitution des mondes, et pour plus d'opérativité je propose que chacun œuvre selon la division des mondes qui lui convient le mieux, celle qui lui "parle" (principe de résonance). Les partisans de la division duelle des Mondes affirment qu'il existe deux (2) « mondes » : le Monde des effets et le Monde des causes, ou encore le « Monde Causal » et le « Monde Acausal » :
            1-Le Monde Causal : est le (ou les) monde (s) où se déroule(nt) tous les enchaînements ou effets d’actions dont les « causes » ont été générés ici même ou dans le Monde Acausal. Le monde Causal est régi par l’espace et le temps et par le concept de linéarité temporelle.
            2-Le Monde  Acausal est celui de l'origine des causes. Il est au-delà de l’espace et du temps. C’est la source de tout véritable pouvoir.
            Ces deux mondes peuvent naturellement être subdivisés en plusieurs autres sous mondes. A titre d’exemple, le divin Thot que les Grecs appelleront tardivement Hermès Trismégiste (trois fois grand), fait allusion aux deux mondes « Causal » et « Acausal » en ces termes :
                  « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». 
 

Agrippa émet l’hypothèse de la division ternaire des mondes : « Par conséquent, la SOURCE étant triple : Père, Fils, St Esprit, il existe consubstantiellement à ELLE 3 mondes » :

            1-Le monde Archétype ;

            2-Le monde du Macrocosme ;

            3-Le monde du Microcosme.

Ce qui génère au sein de l’homme une conception cette fois-ci tripartite : Esprit, âme et corps. Si nous gardons la division duelle du départ (Monde Causal et Monde Acausal), le Monde Acausal comprendrait alors l’Archétype et le Macrocosme d’Agrippa, le Monde Causal étant le Monde Matériel d’Agrippa.



Source

Univers

Homme

Analogie

Archétype

Monde Divin

Esprit

SOURCE

Macrocosme

Monde Spirituel

Ame

Univers

Microcosme

Monde Matériel

Corps

Homme


 « Le Dieu suprême a crée deux choses à son image selon Hermès Trismégiste : le Monde et l’Homme…Comme Dieu est unique, il a crée un monde unique, comme il est infini il a crée le monde rond, comme il est éternel il a crée le monde incorruptible et illimité dans le temps ».

Et aussi : « Dieu a crée l’Homme à son image et  de même que le monde est l’image de Dieu, l’Homme est l’image du Monde. Certains pensent que l’Homme n’a pas été simplement créé à l’image de Dieu, mais aussi à l’image du Monde : Aussi appelle-t-on l’Homme le Microcosme c’est-à-dire le petit Monde ». Cornélius Agrippa in La Philosophie Occulte.                                                                      



      ETRE

     ESPRIT

ARCHETYPE

 

IMAGINATION

       AME

MACROCOSME

    ACTION

       CORPS

MICROCOSME

Dans un registre plus ancien, celui des Celtes et celui de la mythologie germanique, nous aurons tour à tour:



KEUGANT

ASGARD

GWENVED

MITGARD

ABRED

UTGARD

Il importe cependant de se garder, en ce qui concerne la division tripartite des mondes selon la mythologie germanique, de trop grandes extrapolations ou comparaisons ésotériques visant à rattacher cette vision aux structures hiérarchisées, extrêmement complexes des nomenclatures gnostiques ou relevant de l’ésotérisme hindou, kabbalistique ou bouddhiste sur les plans et les mondes, non pas parce que nous présupposons que les Anciens ignoraient la complexité du Monde, mais simplement parce que beaucoup plus pratiques que nous, ils évitaient certainement de recourir pour des besoins de magie opératoire à des schémas faisant état des mondes qui échappaient au commun des mortels[1].

Asgard, Mitgard et Utgard constituent fondamentalement ou basiquement les structures complexes de notre monde physique, ils forment tout d’abord - et il importe de les aborder ainsi dans un premier temps avant de les complexifier - UN MONDE. Ce schéma est un mandala[2], une boussole physique (une sorte d’astrolabe) nous permettant d’opérer notre propre navigation sur terre, et dans les mondes de l’Inconscient par la répartition « cartographique » des énergies.

Asgard est le symbole de l’Air, des nuages et de la foudre, Mitgard, celui de la surface terrestre, de l’eau et du feu, Utgard, le symbole de tout ce qui relève de la terre souterraine : les sources et les volcans. Cette symbolique première permet d’assimiler les « dieux » à ces domaines de la vie, puis ensuite aux points cardinaux, enfin par un mélange complexe des éléments, il se crée un jeu de correspondances infinies qui donnent substance et corps à toutes choses sur terre, sous terre et au ciel.






[1] Ce point de vue est le nôtre, et nous ne l’imposons à personne, il est issu de notre lecture des textes anciens et de l’étude des correspondances impliquées par les différents schémas proposés par les traditions nordiques et celtiques.


[2] Par schéma nous entendons la répartition tripartite et les différentes extensions que l’on peut donner au ternaire des mondes, leurs implications spirituelles, mais aussi  politiques qui apparaissent à la lumière de la synthèse que l’on peut opérer entre les 3 mondes, les 4 points cardinaux auxquels on ajoute le nadir et le zénith (ceci en envisageant de façon horizontale, et vu d’en haut un schéma comprenant ces éléments), ou encore si l’on considère par sectionnement vertical ces 3 mondes comme des centres de l’Arbre Cosmique Yggdrasill, schéma dans lequel les mondes « ténébreux » apparaissent liés aux racines de l’arbre du monde, sa superficie étant le domaine d’action du dieu Loki. 

mercredi 23 novembre 2016

LA VOIE MAGIQUE ET LE CHERCHEUR SINCERE

                                            
 

HOMO MAGICUS est le fruit d’une longue observation de nos différentes attitudes vis-à-vis de la "VOIE MAGIQUE" en général. Sur cette question, l’attitude du « chercheur » (l'être en quête de la réalisation magique) est pétrie de contradictions depuis la nuit des temps.
Ce dernier frappe à toutes les portes pour entendre la "parole transformatrice", mais il n’est pourtant pas disposé à « écouter » qui que ce soit (ou à pratiquer réellement quoi que ce soit). Il est plein de lui-même, plein de ses plaintes, de ses souffrances et des prérogatives qu'il imagine être les siennes.
Gurdjieff disait que l’homme croit toujours savoir ce qu’il cherche ... mais paradoxalement il se dit perdu. Il arrive au bout d’un certain temps à se convaincre qu'il peut se présenter devant un «Ami spirituel » (je préfère le terme Ami Spirituel à celui de Maître) avec une détresse évidente tout en affirmant en même temps qu'il va bien, oubliant l’impulsion première qui est la cause de sa visite.
Très souvent il vit avec le sentiment frustrant de s’être à nouveau égaré tout en étant membre de plusieurs organisations spirituelles dans lesquelles il perpétue la "singerie" (ou la parodie) du disciple qui progresse. Et en général il se PERSUADE qu’il possède les outils de sa thérapie là où il se trouve.
Tel le magicien de la lame du Tarot, il est fasciné par la profusion des éléments hétéroclites que lui offrent les Ordres magiques. Il est aussi fasciné (hypnotisé) par les livres, les cours, les « initiations virtuelles » qu’il a glanées au cours de sa longue carrière d’errance. Et tout cela le conforte dans l’idée qu’il se suffit à lui-même. Après tout, les « maîtres » n’enseignent-ils pas que l’être humain est doté d’une « âme immortelle », porteuse de toute possibilité ?
 Le chercheur attend une révolution dans sa vie, une révolution dans ses croyances et la fin de ses peurs, mais il passe son temps à les entretenir pour que surtout rien ne change. Lorsqu'on lui reproche le caractère contradictoire de son attitude, il se justifie et lui donne le nom de dialectique, de dynamisme.
Au cours du temps, il arrive à court-circuiter toutes les velléités contradictoires de ses multiples moi, en leur trouvant une cohérence d’ensemble qui lui permet de se dire qu’il est malgré tout en marche. Il est déchiré dans son cœur à la fois par la poussée impérieuse de l’appel à être vivant et par la pression de la peur de « perdre » tout ce qu’il pense être LUI. Et sans une conscience claire de ce mécanisme, ce qu’il entreprend est toujours empreint de cette division. L’insatisfaction le porte toujours ailleurs, car il espère là bas trouver le « ici et maintenant » dont font état les cercles spirituels. Il ne voit pas que ce ne sont pas les stages eux-mêmes ou leurs organisateurs (ni même les Ordres magiques) qui le rendent insatisfait, mais sa quête aveugle et confuse. Il a l’avantage d’avoir conscience de sa détresse mais il entretient par souci de protection, l’instinct de la cacher partout où il devrait la montrer.
Il demande à être vrai et s’affuble inlassablement de masques pour ressembler à l’image qu’il aimerait avoir de lui-même : Il est à la fois maçon, archi-druide, S.I, rose-croix, spécialiste en magie runique, etc. Car dans notre société, être complet c’est « jouer » autant de rôles que possible, et surtout S’IDENTIFIER totalement à ces rôles.
Il en résulte une multiplication exponentielle d’infra personnalités, une tendance à « cajoler » le multiple au détriment de l’unicité. Refuser d’endosser un rôle est une entreprise difficile car nous ne nous définissons que par nos « matricules »: je suis Grand Prêtre de..., Centième degré de..., etc.
En définitive, l’homme qui « cherche » n’a jamais suivi jusqu’à son terme une seule des voies qu’il prétend avoir arpenté. Mais à sa décharge je dirai que son diagnostic est vrai: ces voies pour la plupart sont « mortes » dans le sens où elles ont perdu leur connexion initiale avec le programme (le logiciel spirituel) qui à l'origine était sensé les diriger. Alors si ces "voies" sont autant de cadavres en décomposition, il ne lui reste plus qu'à atteindre le but par lui-même. Pourtant (et ici aussi réside le piège), "qui" en lui-même aspire à plus d’être si ce n’est l’Ego?
Atteindre le but par soi-même est possible mais c'est un chemin semé d'embûches. L'ego aime atteindre les sommets, il est engagé dans l'ascension du "sommet spirituel" ou dans des pratiques visant à donner un sens à "sa" vie. Selon "sa" compréhension de la quête, il peut considérer que l'éveillé est forcément "assis" sur un sommet, "là-haut" et qu'il faut accéder à cette hauteur pour "être son égal", ou alors que l’Eveil est ici et maintenant (il le comprend intellectuellement bien sûr car il a beaucoup lu et singé les maîtres prônant le caractère actuel de la réalisation spirituelle). C'est pourquoi on retrouve toujours le besoin d'égalité dans les aspirations de l'égo, le besoin de supériorité aussi.
Très souvent l'égo "découvre" une VOIE SUPERIEURE à toutes les autres voies. Cela aussi est NORMAL. N’est-il pas UNIQUE, sa quête n’est-elle pas unique ? N’est-il pas dans une société unique, en possession d’un savoir que les générations passées ne pouvaient pas posséder? L'ego veut être l'égal des "meilleurs" et cette égalité est en réalité la revendication d'un statut, d'un titre qu'il confond avec l'éveil lui-même.
Cette fausse égalité se révèle être une quête de supériorité (laquelle est une des formes de la quête de "autre chose, autrement"). Arrêter tous ces faux semblants en donnant le minimum permettant de se prendre en main au bout de 7 années maximum de pratiques est le cadre que se fixe HOMO MAGICUS et la structure temporaire qui suivra.

mardi 22 novembre 2016

HOMO MAGICUS PLAN DU LIVRE


PLAN DE L’OUVRAGE
 
                                                                                
REMERCIEMENTS

PLAN DE L’OUVRAGE

PREAMBULE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : LA VOIE LUCIFERIENNE EN PRATIQUE

Chapitre 1-LA « PROGRAMMATION » HUMAINE ET LA PRATIQUE DE LA MAGIE
Section 1 : Les grands cycles cosmiques

Section 2 : la terre planète en quarantaine
 
Section 3 : Les Plans de la Création : Ordre et Désordre selon les Anciens nordiques et selon le Zohar
Section 4 : L’identité de Jahvé qui n’est autre que Satan (la Clef du retournement des énergies)

Chapitre 2-LA NOTION DE CHAINE INITIATIQUE ET DE FILIATION TRADITIONNELLE OU EGREGORIQUE
Section 1 : Devenir soi-même le Dragon ou les aspects impersonnels et personnels de la magie

Section 2 : Le rituel de bannissement du petit pentagramme (RBPP), exemple patent d’égrégore à l’œuvre
Section 3 : Introduction critique à la magie du Chaos
Section 4 : La voie de la conciliation et les ordres LHP

Chapitre 3 : DRAGON ROUGE ET LE CONCEPT DE « MAGIE »

Section 1 : Les inconvénients d’une approche trop « large » de la magie

Section 2 : les 4 voies magiques possibles et les types psychologiques LHP

Section 3 : Réalité des pratiques et réalité des membres

Chapitre 4 : LES FONDAMENTAUX DE LA LHP

Section 1 : Le dieu étranger et la greffe de la conscience

Section 2 : Les mystères de Daath et la LHP

Section 3 : La « wicca » et la LHP

DEUXIEME PARTIE : PARTIE : L’EVEIL MAGIQUE ET LA NOTION DE PROGRAMMATION-DEPROGRAMMATION

Chapitre 1 : LA PROGRAMMATION A L’ŒUVRE

Section 1 : La planification de la programmation

Section 2 : Filiation magique et Eveil

Section 3 : Le but magique: la Royauté magique

Chapitre 2 : LUCIFERISME, SATANISME ET AUTO INITIATION

Section 1 : Initiation ou auto initiation

Section 2 : la construction du corps de gloire et la thèse de l’immortalité conditionnelle

Section 3 : L’intention magique et la capacité magique dans la LHP

Chapitre 3 : LE SATANISME EN TANT QUE VOIE DE NON CONCILIATION, UN CONSTAT D’ECHEC

Section 1 : L’apport magique du Necronomicon et des Clavicula salomonis

Section 2 : De la nécessité d’intégrer les limites objectives à la magie connue : la magie inconnue ou structurelle
Section 3 : Gnose radicale

lundi 21 novembre 2016

LIVRE A PARAITRE EN 2017

HOMO MAGICUS





Initialement, Homo Magicus devait  paraître fin 2016. J'ai été obligé d'en reporter la parution à 2017 (j'en expliquerai les raisons lorsque la date de parution se rapprochera). Un peu de patience donc. Homo Magicus décrit rationnellement et pratiquement comment le parcours de l’humain originel (Adam), qui est Ombre et écorce au départ, a des répercussions sur notre quête magique actuelle. Il renoue avec la « tradition ancienne » qui veut que notre combat vers la « lumière » soit aussi celui de notre quête vers la « création » de corps qui nous font défaut et qui conditionnent notre accès à la stature d’Homme. Ce chemin périlleux passe souvent, et c’est le cas pour l’auteur, par des chemins de traverse (pratique de la magie dite « noire »). Ces chemins ne peuvent être compris que comme participant d’une démarche englobante menant à la Réconciliation. Le mage moderne obéit à l’archétype du Fou, celui qui s’aventure sans crainte sur des « terres » que foulent à la fois les Dieux obscurs et les Dieux lumineux, dans une danse paradoxale sans fin. Mais attention ! Ce paradoxe  VEUT que l’adepte agisse toujours « comme si » la Lumière primait sur l’Ombre. Sur cette base peut alors s’opérer deux choses : la déconnexion de l’adepte des Ordres institués- et de leurs égrégores nocifs-, et la désoccultation de la magie (le dévoilement des faux secrets magiques). Ces deux axes constituent la démarche inaugurale l’adepte ou sa reprise en main de sa propre destinée magique.