Bonne
année 2018 à toutes celles et ceux qui suivent ce blog depuis plus d'aune
année. Je vous souhaite une année radieuse et prospère. 2018 verra la parution
du livre tant attendu. Les raisons du retard sont multiples. J'ai réorganisé
l'Ordre du Griffon en 2017 pour en faire un Ordre digne des Ordres modernes
(avec un site visible et deux sites secrets). Voici l'adresse du site
visible:https://www.facebook.com/groups/1094110154055063/ J'ai également
créé l'Ordre de l'Etoile Gnostique son pendant solaire (ici aussi avec un site
visible et un site fermé). Toutes ces activités ont demandé énormément de temps
et d'énergie. 2018 verra donc le lancement du livre à présent que je peux me
reconsacrer à l'écriture....Un peu de patience donc....
HOMO MAGICUS
jeudi 4 janvier 2018
mardi 18 juillet 2017
QU'EST-CE QUE LA MAGIE?
ENTRETIENS SUR LA MAGIE: QU'EST-CE QUE LA MAGIE?
En 2005,
couvrant la période allant du 31 octobre jusqu’à la réunion de
novembre 2005, nous avions de façon pratique examiné le thème du « Sommeil du
Dragon et le syndrome d’Arthur ». Pour introduire ce thème j'avais proposé
une initiation pratique à la magie avec l’examen de la question :
QU’EST-CE QUE LA MAGIE ?
Bien qu’il existe des
définitions complète et complexe de la magie dans tous les grands systèmes,
j’ai préféré pour cette introduction retenir l’approche de Crowley (nous
parlerons donc de MAGICK au lieu de MAGIE).
Selon Crowley, la Magick peut
être définie comme tout acte visant à obtenir un effet désiré. Crowley
introduit par la suite une différence méthodologique entre les deux
sous strates de la Magick (la strate mystique et la strate purement magique).
La MAGICK se subdivise en deux systèmes complémentaires
et indivisibles, la Mystique qui permet à l'homme d'élever sa conscience au
niveau des entités spirituelles ; et la Magick, qui est l'art d'entrer en
contact avec ces dites entités. Mais sans Mystique, pas de Magie. Le premier
est un processus qui vise à élever sa propre conscience vers les plans des
entités (projections astrales, mentales, akashiques, méditations
ascensionnelles, prières ou invocations, etc.), le second est un processus qui
vise à contraindre le Ciel à descendre sur terre selon la volonté du mage.
Par la suite la Magick peut
être, en fonction de ces deux strates, appréhendée comme un « Art »
ou comme une science ». Le terme « ART » renvoie au caractère
spontané et imprévisible de la magie. Il renvoie à des aptitudes (habiletés
psychiques ou spirituelles, dons) qui la plupart du temps sont innées (mais
peuvent être développées avec méthode). Le terme SCIENCE, loin de renvoyer à la
vision cartésienne réductrice moderne, signifie simplement que la magie est une
connaissance, un savoir qui DOIT ETRE APPRIS selon une certaine chronologie.
1-Comment se mouvoir dans
l’Univers de la magie en tant qu’Art
L'Ordre (OG-OVO) sera divisé
(comme toute véritable structure magique l’est), entre ceux qui possèdent des dons innés (voyance,
télépathie, visions, etc.) et ceux qui ne les possèdent pas encore. Mais ces dons
eux-mêmes peuvent être de degrés variables (puissants ou simplement manifestes, précis ou vagues). Point n’est besoin de s’inquiéter d’une
telle situation de départ inégale. Une des règles magiques est :
« L’Univers (le DRAGON) accorde à chaque magicien au moins un don. Ce don
peut être celui qu’un autre mage possède, mais il se peut aussi que ce soit un
don totalement différent, et que la poursuite du don d’un autre ne conduise le
mage qu’à végéter en n’obtenant aucun résultat significatif. Reconnaître ses
dons (ou son don), ne pas envier celui d’un autre telle est la règle : la
complémentarité ».
L’un des moyens permettant la
culture des dons et la manifestation des dons est la pratique de la magie dite
naturelle, et la célébration des fêtes wiccanes ainsi que les aspects cultuels de la tradition (par exemple des cérémonies comme celle de
SAMHAIN) peuvent constituer une introduction à la reconnaissance des aptitudes "psychiques" et spirituels.
La seconde phase de la magie
dite naturelle est celle du repérage en commun d’un lieu en pleine nature qui
DOIT devenir le temple externe de notre structure et sur lequel se feront tous les rituels
en externe (ce repérage tient compte des veines du Dragon, et le lieu devra
être proche d’une tombe si cela est possible). Ce sera la SECONDE ETAPE de
notre pèlerinage au sein de la magie naturelle.
2-Comment se mouvoir au sein
de la magie en tant que SCIENCE ?
Chaque acte délibéré, faisant
appel à la VOLONTE est un acte magique. Dans le domaine
« scientifique », celui de la science externe, chaque acte répétable,
« reproduisable » devient contrôlable donc familier et SCIENTIFIQUE.
Deux actes de même nature peuvent être considérés scientifiques ou magiques
selon la familiarité, la répétition, mais surtout le point de vue.
En réalité toute la vie est
MAGIQUE, nous avons perdu le « REGARD », la « VISION »
permettant de plonger dans l’univers magique. C’est ce regard que la pratique
de la magie naturelle permet de retrouver. Recréer le lien qui nous unit aux
choses, trouver du sens dans le passage d’un oiseau, dans le fait d’être arrêté
par un humain, etc. Tout ceci participe à la CONVERSION DU REGARD (je
développerai cette partie dans quelques jours dans une causerie1-B : le
syndrome d’Arthur et la magie).
La pratique proposée dans cette phase d’examen de la magie en tant que science est la
CREATION ET LA PROGRAMMATION DES COINCIDENCES EN RELATION AVEC LA VOIE DU
DRAGON. C'est le but de la pratique de groupe de la 1ère séance de
travaux collectifs en Witchcraft :
-Cérémonie du Dragon et
présentation aux Forces (cette cérémonie une cérémonie dite de dédicace aux
Forces que je mettrai en route lors de la réunion de novembre ;
-Plus tard en fonction de la
possession ou pas de la 1ère statuette (du Dragon ) et du
Crâne consacré, activation des Forces du Dragon à X têtes puis par la suite
activation des Forces du Baphomet ;
GMS
jeudi 8 juin 2017
1.
Quelques explications
Les
processus karmiques (action-réaction) sont toujours de nature positive (même les possessions sont,
d’un point de vue magique, « méritées », soit parce que le travail
magique de remontée de la conscience n’est pas effectué correctement, soit
parce la LOI DES
ETRES l'exige) ; il ne s’agit pas d’une simple « punition, » comme on
l’imagine parfois à tort.
Dans
ce cas, me direz-vous, pourquoi souhaiter alléger son Karma ?
Chacun
d’entre nous « crée » beaucoup plus de Karma (négatif) actuellement que nos
ancêtres, et nous devons y faire face journellement. Beaucoup de spécialistes
en occultisme ont pu observer une accélération de la rétribution karmique
depuis au moins une quinzaine d’années. Nous sommes mis, plus souvent et plus
rapidement que nos ancêtres, en présence des conséquences de nos très
nombreuses pensées, décisions et actions (sans parler des émotions et des
sentiments, exacerbés et déréglés par les médias). Une situation karmique mal
vécue (« revécue ») engendrera à son tour du "Karma" supplémentaire qui
viendra s’ajouter à celui que nous devons déjà gérer. Incapables par manque de
temps, de lucidité ou d’expérience, de savoir à quoi il vaut mieux faire face
en premier, nous risquons de nous perdre dans un labyrinthe inextricable de
« dettes karmiques ».
Face
à cela, il peut être nécessaire de « faire le ménage » temporairement
dans notre gestion du Karma. Il ne
s’agit pas d’une suppression pure et simple du problème ; Il
s’agit d’une opération de SUSPENSION du karma, car les opérations de remise ou
de SUPPRESSION de dettes karmiques sont
très délicates à manier, elles impliquent de DONNER quelque chose en
contrepartie. L’évolution magique ou spirituelle est une
« compréhension », au sens de « prendre avec soi ». Nous serons amenés à intégrer chacune de nos
expériences passées, afin de se rapprocher autant que possible de la
perfection, ou à défaut de la complétude. Nous n’avons pas le droit de nous
couper d’une partie de nous-mêmes.
Ce
qui est proposé par ce Rituel, c’est un moyen d’écarter de la vie du praticien les
« dettes karmiques » mineures, celles dont il pourra s’occuper plus
tard, afin de lui laisser le temps de régler ce qui correspond le mieux
actuellement à son évolution. Nous n’avons aucun choix là-dedans, bien
évidemment : les très hautes Entités qui gèrent la rétribution karmique
sont assez sages pour donner à chacun les opportunités dont il a besoin à un
moment donné. À nous d’en faire le meilleur usage possible.
2.
Avertissements
Contrairement
au Pentagramme de Renvoi de la
Terre , ce Rituel n’est pas destiné à tout le monde. Il est
très important que vous suiviez les indications ci-dessous :
1. Ne faites pas ce Rituel
si vous avez moins de 22 ans : les 21 premières années de la vie sont
consacrées à la « réabsorption » dans la personnalité actuelle des principales
conséquences karmiques des vies antérieures, et il serait malvenu d’interférer avec ce
processus.
2. Ne faites ce rituel que
si vous vous sentez incapable de faire face à votre vie, si elle vous pèse trop
lourd.
3. Si vous travaillez sur
vous-mêmes depuis déjà un certain temps, en spiritualité, ésotérisme ou magie,
vous pouvez commencer la pratique de ce Rituel immédiatement ; sinon, il
est préférable de pratiquer quotidiennement le Rituel du Pentagramme pendant au
moins 3 mois (21 jours au minimum dans les cas d’urgence).
4. Ne faites pas ce Rituel
plus d’une fois par semaine, le Samedi de préférence, si possible dans les deux
heures qui suivent le lever de la Planète Saturne (consulter le Thème astrologique
de la journée ; à titre indicatif, Saturne se lève vers 7h30 heure
française le 1er juin, et vers 5h30 le 1er juillet). Au
bout d’un certain temps, vous ne le ferez pas plus d’une fois par mois, puis
vous n’en éprouverez plus le besoin. Ce sera le signe que vous pouvez de
nouveau gérer votre vie et votre Karma sans aide.
5. Ne faites jamais ce
Rituel pour quelqu’un d’autre, sauf éventuellement à sa demande et si vous
l’estimez nécessaire. Il est d’ailleurs préférable de ne parler à personne des
Rituels qu vous pratiquez (sauf, si vous le souhaitez, à d’autres personnes qui
pratiquent également une voie d’évolution, magique ou autre).
6. Ne vous attendez pas à
des résultats « miraculeux ». Le processus mis en œuvre par ce Rituel
ne sera efficace que si vous l’accompagnez d’un travail réel et sérieux sur
vous-mêmes et sur la gestion de votre vie. Accompagnez ce Rituel d’une
méditation sur les origines et les conséquences des ennuis que vous rencontrez,
pratiquez régulièrement l’introspection et la remise en question. N’oubliez pas
que ce genre de Rituel constitue une aide, pas une panacée !
3.
L’Hexagramme planétaire
Les
sept Planètes traditionnelles, placées sur l’Arbre de Vie (voir mon document
sur les Séphiroth), forment le dessin d’une étoile à 6 branches, appelée
Hexagramme en Magie (à ne pas confondre avec les Hexagrammes du Yi Jing). La Séphirah
« invisible » Daath est attribuée à Saturne.
Pour
chaque Planète, on peut tracer l’Hexagramme en Appel ou en Renvoi. Je vous
propose ici de tracer l’Hexagramme de façon unicursale, d’un seul trait.
L’Hexagramme que nous utiliserons pour ce Rituel est celui de Saturne en
Renvoi.
Voici
l’ordre des points à relier par le tracé :
1 – Saturne – 7
Il
s’agit de démarrer dans le sens inverse de la course du Soleil (ce qui est donc
le sens du Renvoi). Tracé dans l’autre sens, il s’agirait d’un Appel de
Saturne, dont le but est d’accélérer la rétribution karmique.
4.
Préparatifs
1. Relisez les
Avertissements : vérifiez que votre situation présente répond aux
exigences indiquées.
2. Préparez un espace
réservé à la pratique hebdomadaire de ce Rituel. On travaille mieux dans les
lieux auxquels on est habitués. Utilisez votre pièce réservée à la pratique
magique si vous en avez une.
3. Prévoyez un
autel : un tabouret de bois peut suffire, à condition qu’il ne serve plus
qu’à la magie. Une table carrée en bois est préférable. Une caisse ou un carton
à chaussure est envisageable dans un premier temps. N’oubliez jamais que le
véritable Mage n’attend pas d’avoir le plus beau matériel pour pratiquer :
il sait jongler avec les circonstances, et les utiliser à son profit. La Magie est avant tout
intérieure, et n’a pas fondamentalement besoin de dorures et de soieries.
4. Si vous le souhaitez,
préparer de l’encens à brûler. La
Lavande et l’Encens de Jérusalem me semblent préférables,
mais choisissez d’abord un parfum que vous préférez. Evitez les senteurs trop
piquantes, âcres, lourdes ou sucrées. L’objectif est d’obtenir une ambiance
apaisante. L’Encens doit être placé au sud.
5. Munissez-vous d’une
bougie, blanche, mauve, violette ou noire (consulter mon document sur les
Couleurs en Magie pour comprendre les raisons de ces choix). Consacrez-la et/ou
chargez-la magiquement selon votre habitude ; un simple signe de croix à
la salive peut suffire, ou une méditation sur sa couleur et sa fonction.
Symboliquement, c’est cette bougie qui va vous aider, par sa lumière et sa
combustion, à alléger votre karma.
6. Placer votre petit
autel au centre de votre espace magique, et la bougie au centre de l’autel,
dans un bougeoir. Assurez-vous qu’elle ne risque pas de tomber.
7. Prenez une douche et
revêtez des vêtements propres, si possible réservés à la pratique magique, et
de préférence mauves, violets ou noirs. Il est aussi recommandé de se couvrir
la tête d’un foulard, si possible de même couleur que les vêtements, ou
bicolore (bandes noires et blanches, violettes et noires, etc.). Dans de
nombreuses traditions, on se couvre la tête pour entrer en contact avec les
forces supérieures.
5.
Rituel
1. Asseyez-vous sur un
coussin devant votre autel, face à l’est au lever de Saturne, face au nord
autrement ; ou bien, si vous savez déterminer la position de Saturne dans
le ciel (par l’Astrologie), faites face à cette direction. Respirez
profondément et calmement, détendez-vous, mais laissez vos soucis remonter à la
surface. Cela peut être émotionnellement éprouvant les premières fois ; ne
vous laissez pas démonter, et allez jusqu’au bout. Rester ainsi quelques
minutes.
2. Relevez-vous et
repoussez le coussin hors de l’espace rituel.
3. Faites le Signe de
Croix kabbalistique. Allumez l’encens. Allumez la bougie en ayant bien
conscience de ce qu’elle représente.
4. Faites le tour de votre
autel en le contournant par la gauche, et en regardant toujours dans la même
direction ; ainsi, si vous étiez face à l’est derrière votre autel, vous
êtes maintenant devant votre autel, mais toujours face à l’est.
5. Avec l’index et le
majeur réunis de la main droite, tracer devant vous un Hexagramme de Saturne en
renvoi, en disant : « ARARITA » (ce qui est l’acronyme d’une
formule hébraïque en sept mots signalant l’Unité de Dieu). Votre tracé doit
être souple et régulier. Vous devez pouvoir visualiser un Hexagramme lumineux
de couleur mauve.
6. Pointez vos doigts au
centre de l’Hexagramme, tracer le symbole astrologique de la Planète Saturne en
disant : « YEHOVIH – QAFTSIAL » (qui sont respectivement le Nom
divin, YHVH prononcé avec les voyelles d’Elohim, et le nom de l’Archange
recteur de la Sphère
de Binah, représentant les Seigneurs du Karma).
7. Gardez le bras tendu et
faites un quart de tour autour de votre autel, vers votre droite ; si vous
étiez face à l’est, vous êtes maintenant face au sud.
8. Face à cette nouvelle
direction, refaites les étapes 5 – 6 – 7. Vous tournez maintenant le dos à
votre position de départ : si vous avez commencé face à l’est, vous êtes
maintenant face à l’ouest.
9. Face à cette nouvelle
direction, refaites les étapes 5 – 6 – 7. Vous tournez maintenant le dos à la
position de l’étape 7 : si vous avez commencé face à l’est, vous êtes
maintenant face au nord.
10. Face à cette nouvelle
direction, refaites les étapes 5 – 6 – 7. Vous êtes maintenant revenu(e) à
votre position de départ.
11. Abaissez le bras droit,
et tournez de nouveau autour de votre autel afin de vous placer juste derrière
lui, face à votre position de départ
12. Ecartez les jambes d’un
peu plus que la largeur des épaules ; tendes les bras à l’horizontale,
doigts réunis pointant vers le haut, paumes vers l’extérieur, comme si vous
repoussiez un mur de chaque côté de vous. Restez en position de tension
dynamique, le regard droit et incisif. Pensez à ce qui vous pèse et que vous
avez besoin d’évacuer. Ayez conscience de la flamme de la bougie, dont la
lumière repousse les ténèbres. Prononcez, brièvement et avec force et
conviction : « KA ! ». Restez ainsi un moment (on s’habitue
progressivement à la douleur causée dans les bras, mais ne forcez pas !).
13. Ramenez les jambes
l’une contre l’autre, abaissez les bras, les paumes contre les cuisses, et
respirez profondément. Songez que par votre verticalité, vous êtes le lien
entre la Terre
et le Ciel.
14. Faites le Signe de
Croix kabbalistique, éteignez la bougie et rangez la soigneusement : elle
vous servira lors du prochain rituel de l’Hexagramme de Saturne en Renvoi.
Allez vous changer et reprenez vos activités de la journée, sans plus penser à
ce rituel.
15. Si vous le souhaitez,
vous pouvez ouvrir et fermer ce Rituel par le Rituel du Pentagramme de la Terre en Renvoi.
mercredi 7 juin 2017
LA TRADITION
LA TRADITION
La " TRADITION ", c'est la transmission d'une connaissance qui n'est pas d'origine humaine et qui provient du monde primordial ou ARCHETYPAL.
Cette connaissance est universelle. Elle se transmet d'âge en âge sur toute la terre par des rites et des symboles (et surtout par la biais de "maîtres vivants" et de traditions effectives). C'est l'imperfection humaine qui la défigure avec le temps et formule des "traditions" religieuses qui s'éloignent de plus en plus de la "révélation" primitive.
*L'Initiation, c'est l'approche de la tradition cachée sous les symboles et l'effectivité magique des rites.
*Exotérisme – ésotérisme
Toutes les grandes religions ont (originellement, mais avec le temps l'aspect interne peut disparaître complètement) deux aspects complémentaires : un aspect extérieur évident pour tous, un aspect intérieur caché et spirituel. C'est " la lettre qui tue et l'esprit qui vivifie ".
L'enseignement spirituel est secret par nature. Le maître ne peut pas communiquer par des mots ce qui est inexprimable, c'est pourquoi il emploie la forme symbolique. Telle est la raison d'être des mythes et des légendes, des paraboles et des livres "saints".
Peu à peu les chefs religieux, qui ont perdu le sens de la tradition, imposent leur interprétation superficielle des textes sacrés, et l'ésotérisme est de plus en plus voilé. Les sages et les initiés doivent se cacher pour que la tradition demeure dans les périodes troublées. C'est ainsi que naissent les sociétés initiatiques, parfois secrètes, toujours discrètes.
La tradition en occident
Le Moyen-âge nous enseigne l'existence de trois mondes dans lesquels l'homme vit simultanément :
1) Le monde matériel ou physique,
2) Le monde intermédiaire ou psychique,
3) Le monde divin ou spirituel.
L'homme est ainsi triple, composé d'un corps, d'une âme et de l'esprit.
Notre corps physique a sa vie propre dont nous ne sommes pas conscients (digestion, circulation, etc.) : c'est la vie végétative.
Notre âme a sa vie, faite de passions, de sentiments et de pensées passives (avec la conscience spirituelle de soi).
Seul l'esprit est l'être réel, racine profonde qui nous rattache à Dieu dont nous avons perdu la conscience claire.
L'ultime but de l'initiation, c'est de réveiller en nous le "Dragon endormi". Il y a trois conditions pour que l'initiation puisse être efficace:
1) Que l'élève cherche la connaissance avec soif et qu'il sache utiliser avec humilité toutes les connaissances amassées.
2) Qu'il reçoive l'influence d'un maître ou d'une société initiatique (par contact direct et non par correspondance)
3) Qu'il travaille sur lui-même pour réaliser pleinement en lui ce qu'il a reçu.
Les voyages de la tradition
Au Moyen-Age les pèlerinages permettent au candidat d'étudier et de rencontrer des maîtres sans attirer l'attention des inquisiteurs. Ainsi Nicolas Flamel, qui accomplit le très long voyage de St Jacques de Compostelle. De même, les Compagnons qui font leur Tour de France selon une géographie sacrée. L'initiation compagnonnique existe encore aujourd'hui et les Compagnons glorifient le travail manuel qui leur permet de s'accomplir physiquement et spirituellement.
Malgré les atrocités barbares des croisades, la chevalerie s'est enrichie par des échanges fructueux avec la tradition orientale. Le musulman Saladin est armé chevalier par un chrétien et les templiers ramènent en occident les connaissances mathématiques des Arabes, qui seront utilisées dans l'essor splendide de nos cathédrales.
Les sociétés initiatiques
La connaissance des initiés se cache dans une multitude de symboles qui servent de support ; c'est la parole perdue, le nom divin et secret, la Toison d'or, le Saint Graal ou la pierre philosophale.
Le secret est gardé hors de portée des profanes "dans l'île d'Avalon au royaume du prêtre Jean" ou au "château de Montsalvat".
Depuis la Chaldée, l'Egypte et la Perse, de nobles voyageurs transmettent l'initiation de maître à disciple selon une chaîne ininterrompue depuis le commencement des temps.
Les philosophes grecs, initiés aux mystères d'Isis, d'Eleusis ou de Mithra, les pythagoriciens, les collèges druidiques, les Esséniens et les gnostiques se rattachent au même tronc de la tradition antique. Citons encore les Cathares, les Templiers, les Rose-Croix et, jusqu'à nos jours, la franc-maçonnerie et le compagnonnage.
Certains personnages sont au carrefour des traditions, tels Fabre d'Olivet, le comte de St Germain, etc. Aujourd'hui la tradition se perpétue toujours, et certaines voies jadis fermées apparaissent au grand jour telles...la magie DRACONIQUE...
KHEMXNUM
Cette connaissance est universelle. Elle se transmet d'âge en âge sur toute la terre par des rites et des symboles (et surtout par la biais de "maîtres vivants" et de traditions effectives). C'est l'imperfection humaine qui la défigure avec le temps et formule des "traditions" religieuses qui s'éloignent de plus en plus de la "révélation" primitive.
*L'Initiation, c'est l'approche de la tradition cachée sous les symboles et l'effectivité magique des rites.
*Exotérisme – ésotérisme
Toutes les grandes religions ont (originellement, mais avec le temps l'aspect interne peut disparaître complètement) deux aspects complémentaires : un aspect extérieur évident pour tous, un aspect intérieur caché et spirituel. C'est " la lettre qui tue et l'esprit qui vivifie ".
L'enseignement spirituel est secret par nature. Le maître ne peut pas communiquer par des mots ce qui est inexprimable, c'est pourquoi il emploie la forme symbolique. Telle est la raison d'être des mythes et des légendes, des paraboles et des livres "saints".
Peu à peu les chefs religieux, qui ont perdu le sens de la tradition, imposent leur interprétation superficielle des textes sacrés, et l'ésotérisme est de plus en plus voilé. Les sages et les initiés doivent se cacher pour que la tradition demeure dans les périodes troublées. C'est ainsi que naissent les sociétés initiatiques, parfois secrètes, toujours discrètes.
La tradition en occident
Le Moyen-âge nous enseigne l'existence de trois mondes dans lesquels l'homme vit simultanément :
1) Le monde matériel ou physique,
2) Le monde intermédiaire ou psychique,
3) Le monde divin ou spirituel.
L'homme est ainsi triple, composé d'un corps, d'une âme et de l'esprit.
Notre corps physique a sa vie propre dont nous ne sommes pas conscients (digestion, circulation, etc.) : c'est la vie végétative.
Notre âme a sa vie, faite de passions, de sentiments et de pensées passives (avec la conscience spirituelle de soi).
Seul l'esprit est l'être réel, racine profonde qui nous rattache à Dieu dont nous avons perdu la conscience claire.
L'ultime but de l'initiation, c'est de réveiller en nous le "Dragon endormi". Il y a trois conditions pour que l'initiation puisse être efficace:
1) Que l'élève cherche la connaissance avec soif et qu'il sache utiliser avec humilité toutes les connaissances amassées.
2) Qu'il reçoive l'influence d'un maître ou d'une société initiatique (par contact direct et non par correspondance)
3) Qu'il travaille sur lui-même pour réaliser pleinement en lui ce qu'il a reçu.
Les voyages de la tradition
Au Moyen-Age les pèlerinages permettent au candidat d'étudier et de rencontrer des maîtres sans attirer l'attention des inquisiteurs. Ainsi Nicolas Flamel, qui accomplit le très long voyage de St Jacques de Compostelle. De même, les Compagnons qui font leur Tour de France selon une géographie sacrée. L'initiation compagnonnique existe encore aujourd'hui et les Compagnons glorifient le travail manuel qui leur permet de s'accomplir physiquement et spirituellement.
Malgré les atrocités barbares des croisades, la chevalerie s'est enrichie par des échanges fructueux avec la tradition orientale. Le musulman Saladin est armé chevalier par un chrétien et les templiers ramènent en occident les connaissances mathématiques des Arabes, qui seront utilisées dans l'essor splendide de nos cathédrales.
Les sociétés initiatiques
La connaissance des initiés se cache dans une multitude de symboles qui servent de support ; c'est la parole perdue, le nom divin et secret, la Toison d'or, le Saint Graal ou la pierre philosophale.
Le secret est gardé hors de portée des profanes "dans l'île d'Avalon au royaume du prêtre Jean" ou au "château de Montsalvat".
Depuis la Chaldée, l'Egypte et la Perse, de nobles voyageurs transmettent l'initiation de maître à disciple selon une chaîne ininterrompue depuis le commencement des temps.
Les philosophes grecs, initiés aux mystères d'Isis, d'Eleusis ou de Mithra, les pythagoriciens, les collèges druidiques, les Esséniens et les gnostiques se rattachent au même tronc de la tradition antique. Citons encore les Cathares, les Templiers, les Rose-Croix et, jusqu'à nos jours, la franc-maçonnerie et le compagnonnage.
Certains personnages sont au carrefour des traditions, tels Fabre d'Olivet, le comte de St Germain, etc. Aujourd'hui la tradition se perpétue toujours, et certaines voies jadis fermées apparaissent au grand jour telles...la magie DRACONIQUE...
KHEMXNUM
jeudi 11 mai 2017
RITUEL DU MARTEAU CELTIQUE
Commencez par accomplir le cercle nordique (ouverture). Face au nord, visualisez les runes l'une après l'autre, en commençant par Feoh
et en tournant un peu pour faire le tour complet du cercle (VOIR Image du Cercle à la rubrique PHOTOS).
1-Baguette en mains, tournez-vous vers l'étoile polaire, en commençant par FEHU[1] au Nord, adoptez en allant dans le sens du soleil les formes des runes du futhark et terminez par ODAL au Nord (ODALA rejoint Fehu au Nord). Projetez-les dans un anneau vous entourant au niveau du plexus solaire, perpendiculaire au cercle tracé sur le sol. Prenez la position de la croix et visualisez une croix équilatérale à l'horizontale dans le plan de l'anneau runique et de votre plexus solaire, ce dernier (votre plexus solaire) étant le centre de la croix. Les branches de cette croix s'achèvent au point d'intersection avec la bande runique.
-Imaginez une sphère de lumière bleu clair vous entourant avec l'anneau runique rouge à son équateur.
-visualisez alors un axe vertical venant de l'infini et vous traversant de haut en bas et de bas en haut (mélange d'énergies cosmiques et telluriques).
-Essayez de percevoir la force émanant de vous des 6 directions de votre « Être » : Nord-Sud-Est-Ouest-Nadir-Zénith et générant une puissante sphère rouge incandescente.
-de la partie postérieure de la baguette, touchez votre poitrine, centre de la puissance et projetez la force vers un point de la face interne de la sphère bleue, puis faire le signe du marteau de Thor, de haut en bas, puis de droite à gauche (voir croquis 1), à chaque point cardinal.
« Marteau du Nord (Est / Sud / Ouest),
Protège cet endroit,
Garde nous à l'abri
Par la force de Thor.
Qu'il en soit ainsi ! »
Revenu au Nord, diriger l'attention au dessus de vous, puis au dessous de soi et répétez l'affirmation : « Marteau de Thor… »
1-Baguette en mains, tournez-vous vers l'étoile polaire, en commençant par FEHU[1] au Nord, adoptez en allant dans le sens du soleil les formes des runes du futhark et terminez par ODAL au Nord (ODALA rejoint Fehu au Nord). Projetez-les dans un anneau vous entourant au niveau du plexus solaire, perpendiculaire au cercle tracé sur le sol. Prenez la position de la croix et visualisez une croix équilatérale à l'horizontale dans le plan de l'anneau runique et de votre plexus solaire, ce dernier (votre plexus solaire) étant le centre de la croix. Les branches de cette croix s'achèvent au point d'intersection avec la bande runique.
-Imaginez une sphère de lumière bleu clair vous entourant avec l'anneau runique rouge à son équateur.
-visualisez alors un axe vertical venant de l'infini et vous traversant de haut en bas et de bas en haut (mélange d'énergies cosmiques et telluriques).
-Essayez de percevoir la force émanant de vous des 6 directions de votre « Être » : Nord-Sud-Est-Ouest-Nadir-Zénith et générant une puissante sphère rouge incandescente.
-de la partie postérieure de la baguette, touchez votre poitrine, centre de la puissance et projetez la force vers un point de la face interne de la sphère bleue, puis faire le signe du marteau de Thor, de haut en bas, puis de droite à gauche (voir croquis 1), à chaque point cardinal.
« Marteau du Nord (Est / Sud / Ouest),
Protège cet endroit,
Garde nous à l'abri
Par la force de Thor.
Qu'il en soit ainsi ! »
Revenu au Nord, diriger l'attention au dessus de vous, puis au dessous de soi et répétez l'affirmation : « Marteau de Thor… »
KHEMXNUM
samedi 6 mai 2017
FETE DU LOTUS BLANC 8 MAI 2017
Le 8 Mai, tous les ans, les théosophes commémorent l’anniversaire de la mort de H.P. Blavatsky (fête du LOTUS BLANC), assurément l’une des plus grandes occultistes du 19ème siècle (n’en déplaise à ses nombreux détracteurs). En unisson avec les théosophes du monde entier je me joins à eux pour célébrer le passage bref de cette étoile sur cette la terre.
Le
LOTUS BLANC Cette fleur est « un excellent symbole de sa vie et de sa
mission, des difficultés qu’elle a rencontrées, de la manière dont elle travaillait
et de l’idéal qu’elle montra. Si elle prit la peine d’expliquer dans ses écrits
nombre de paraboles, de mythes et de symboles, c’est probablement le Lotus qui
par son caractère universel symbolise le mieux son enseignement spirituel et la
promesse divine présente en tout homme. Cette plante mystérieuse et sacrée fut,
de tout temps, considérée comme le symbole de l'Univers, en Egypte comme aux
Indes. Pas un monument dans la vallée du Nil, pas un papyrus, où cette plante
n'ait eu sa place d'honneur. Depuis les chapiteaux des colonnes égyptiennes
jusqu'aux sièges et à la coiffure des rois-dieux, le lotus se retrouve partout
symbolisant l'Univers. Il devint nécessairement un attribut indispensable de
tout Dieu créateur comme de toute déesse – cette dernière n'étant, en
philosophie, que l'aspect féminin du Dieu, androgyne d'abord, mâle ensuite. Mais il ne fut pas oublier que cette fête est un rappel métaphysique du premier état indifférencié du "monde" (le LOTUS D'OR) avant que ce lotus ne devienne "BLANC" et avant que ce deuxième état ne dégénère à son tour en "BLEU".
C'est
du Padma-Yoni – «
le sein du lotus » – de l'Espace absolu ou de l'Univers, en dehors du temps et
de l'espace, qu'émane le cosmos conditionné et limité par le temps et par
l'espace. Le Hiranya Garbha,
« l'œuf » (ou la matrice) d'or, d'où surgit Brahmâ est nommé souvent le lotus
céleste.
Le dieu Vishnou, la synthèse du
trimourti ou la trinité hindoue, flotte assoupi, pendant les «
nuits de Brahmâ », sur les eaux primordiales, étendu sur une fleur de lotus. Sa
déesse, la belle Lakshmi, surgissant comme la Vénus Aphrodite du sein des eaux,
a, sous les pieds, un lotus blanc. C'est au barattage, par les dieux réunis, de
l'Océan de lait - symbole de l'espace et de la voie lactée – que, formée de
l'écume des ondes 'crémeuses, Lakshmi, déesse de la beauté et mère de l'amour
(Kama), apparut devant les dieux émerveillés, supportée par un lotus et tenant
à la main un autre lotus.
De là, les deux principaux titres de Lakshmi : padma, le lotus, et Kshirabdhi-tanayâ – fille de l'Océan de lait... Gautama, le Bouddha, qui ne fut jamais dégradé au niveau d'un dieu, étant, néanmoins, le premier mortel hardi qui, à l'époque historique, interrogea le sphinx muet qu'on nomme l'Univers, et finit par lui arracher les secrets de la vie et de la mort, quoique jamais déifié – nous le répétons – fut, cependant, reconnu par les générations en Asie comme dominant l'Univers. Et c'est pourquoi ce vainqueur et maître du monde intellectuel et philosophique est représenté assis sur un lotus épanoui – symbole de cet univers deviné par lui. Aux Indes et à Ceylan, le lotus est généralement couleur d'or ; parmi les bouddhistes du Nord, il est bleu.
De là, les deux principaux titres de Lakshmi : padma, le lotus, et Kshirabdhi-tanayâ – fille de l'Océan de lait... Gautama, le Bouddha, qui ne fut jamais dégradé au niveau d'un dieu, étant, néanmoins, le premier mortel hardi qui, à l'époque historique, interrogea le sphinx muet qu'on nomme l'Univers, et finit par lui arracher les secrets de la vie et de la mort, quoique jamais déifié – nous le répétons – fut, cependant, reconnu par les générations en Asie comme dominant l'Univers. Et c'est pourquoi ce vainqueur et maître du monde intellectuel et philosophique est représenté assis sur un lotus épanoui – symbole de cet univers deviné par lui. Aux Indes et à Ceylan, le lotus est généralement couleur d'or ; parmi les bouddhistes du Nord, il est bleu.
Mais
il existe, de par le monde, une troisième espèce de lotus, le Zizyphus. Celui qui en mange
oublie sa patrie et ceux qui lui sont chers, disaient les anciens. Ne suivons
pas cet exemple ; n'oublions pas notre patrie intellectuelle, le berceau de la
race humaine, et le lieu de naissance du lotus bleu.
Levons donc le voile de l'oubli qui recouvre une des plus anciennes allégories, une légende védique, que les chroniqueurs Brâhmes ont cependant préservée. Seulement, comme ces chroniqueurs la racontent chacun à sa manière et y ajoutent des variations (1), nous l'avons donnée ici, non d'après les versions et traductions incomplètes de Messieurs les Orientalistes, mais d'après la version populaire. C'est ainsi que la chantent les vieux Bardes du Rajistan lorsqu'ils viennent, pendant les soirées chaudes de la saison des pluies, s'asseoir sous la véranda du bungalow des voyageurs. Nous laissons donc les orientalistes à leurs spéculations fantaisistes. Que nous importe que le père du prince poltron et égoïste qui fut la cause de la transformation du lotus blanc en lotus bleu s'appelât Harischandra ou Ambarisha ? Les noms n'ont rien à faire, ni avec la poésie naïve de la légende, ni avec sa morale – car on en trouvera une, si l'on cherche bien. Remarquons plutôt que l'épisode principal rappelle curieusement une autre légende – celle de l'Abraham biblique et du sacrifice d'Isaac.
Levons donc le voile de l'oubli qui recouvre une des plus anciennes allégories, une légende védique, que les chroniqueurs Brâhmes ont cependant préservée. Seulement, comme ces chroniqueurs la racontent chacun à sa manière et y ajoutent des variations (1), nous l'avons donnée ici, non d'après les versions et traductions incomplètes de Messieurs les Orientalistes, mais d'après la version populaire. C'est ainsi que la chantent les vieux Bardes du Rajistan lorsqu'ils viennent, pendant les soirées chaudes de la saison des pluies, s'asseoir sous la véranda du bungalow des voyageurs. Nous laissons donc les orientalistes à leurs spéculations fantaisistes. Que nous importe que le père du prince poltron et égoïste qui fut la cause de la transformation du lotus blanc en lotus bleu s'appelât Harischandra ou Ambarisha ? Les noms n'ont rien à faire, ni avec la poésie naïve de la légende, ni avec sa morale – car on en trouvera une, si l'on cherche bien. Remarquons plutôt que l'épisode principal rappelle curieusement une autre légende – celle de l'Abraham biblique et du sacrifice d'Isaac.
N'est-ce
point une preuve de plus que la doctrine Secrète de l'Orient pourrait bien
avoir raison de soutenir que le nom du patriarche n'est ni un nom chaldéen, ni
un nom hébreu, mais bien une épithète et un surnom sanskrits signifiant a-bram, c'est-à-dire un non
brâhme (2), un brâhme débrahmanisé,
ou déclassé et ayant perdu sa caste ? Ensuite, comment ne pas soupçonner, dans
les Juifs modernes, les Tchandalas
des temps du : Rishi Agastya, – les ouvriers en briques, dont la persécution
commença il y a 8.000 ou 10.000 ans, mais qui émigrèrent en Chaldée 4.000 ans
avant l'ère chrétienne, lorsque tant de légendes populaires dans l'Inde du Sud
rappellent les récits bibliques ? Louis Jacolliot en parle dans plusieurs de
ses vingt et un volumes sur l'Inde brahmanique, et il a raison, pour cette
fois."
dimanche 26 février 2017
MAHASHIVARATRI 26 FEVRIER 2017:DAATH ET LA PORTE DES PARADOXES
BONNE
FETE DE MAHASHIVARATRI CE 26 FEVRIER 2017:
DAATH OU LA PORTE DES
PARADOXES
Le
2 février 2017 (dans la période du 1er croissant lunaire) nous avons
(pour certains) célébré IMBOLC le
renouveau à venir à la manière païenne. Ce frémissement au niveau de l’astre
lunaire et des planètes annonçait le début de l’année véritable dans les
traditions anciennes, la fête de Risshun
le 5 février lors de la lune gibbeuse ascendante. Setsubun est le nom de la veille du jour
appelé risshun,
qui marque le premier jour du printemps selon l'ancien calendrier japonais, un
calendrier lunaire comme le sont les calendriers indiens et juifs ultérieurs.
Ce jour là, il est de coutume de lancer des graines de soja grillées en
déclamant « Les démons à l'extérieur ! Le bonheur à l'intérieur ! » Une vieille
coutume qui fait référence à l’époque Divine d’enfermement des « dieux de
lumière » derrière la « Porte Rocheuse » (mise à l’arrière plan
de la lumière au profit de l’Ombre).
Nous
sommes dans la période des « premiers temps de l’année », dans le
printemps, du latin primus
termpus. Le "premier temps", est le début du
recommencement du cycle. L’Homme Vert le Verdoyant Pashûpati) revient à la vie. Les romains appelaient ce moment ver sacrum, sacre du printemps,
et nommaient ce temps "printanier" : vernalis, qui a donné le français
"vernal". Ce terme s'emploie surtout dans le domaine de
l'astronomie : le point vernal, c'est l'équinoxe de printemps vers
lequel nous nous dirigeons (le 21 mars).
Cette
relation entre la source et la lumière montante du printemps, se retrouve dans
la symbolique de la lettre Ayin (ע), seizième lettre de l'alphabet hébraïque. Cette lettre,
surtout connue pour représenter un œil, est tout à la fois la
"source" d'eaux et la "source" de lumière, eaux et lumière
sont réunis par la "source d'eaux vives" (maqor mayim h'ayim - מְקֹור מַיִם חַיִּים).
L'hébreu mâyan
désigne également un losange et la forme du diamant. Il est
intéressant de relever que la valeur numérique, 170, de mâyan est également celle de
"nissan"
(נִיסָן), le mois hébreu du printemps (qui est
attesté comme étant le mois de la naissance du Christ). La source se prononce
simplement "êin"
(עֵין), c’est la source serpentine qui monte et
descend dans la colonne centrale de l'édifice des Sefiroth qui réunit les eaux et la lumière. Au
centre du Daâth (דעת), la source de lumière, se trouve la lettre Âyin, et ses 70 degrés. Yessod (יסוד), le miroir d'en bas, la source des eaux, est "Yod-Sod" (י סוד), le "secret du Yod". La source
de Lumière s'étend à partir de la mystérieuse Daâth, elle descend
vers Malkuth pour l'éveiller, la renouveler et la rendre fertile et verte. Le Yod est la force secrète
qui va faire le tiqoun
(réhabilitation) des 50 Portes d’en HAUT.
DAATH
est la porte des paradoxes, le lieu de passage de notre Univers A vers
l’Univers B. la pression du bas vers le Haut et la pression du Haut vers le bas
donnent lieu à des voies paradoxales que l’on peut nommer Gnose immanente et Gnose
transcendante. Mais n’oublions pas que la Lune et Soleil ne sont que des
aspects de Celui qui n’est pas, de l’Obscurité au-delà du Bien et du Mal. Et
aujourd’hui justement nous célébrons la NUIT DE SHIVA (Mahâ-shiva-râtri), la « disparition » du
« Soleil » et de la « Lune », la résorption de toutes les
fausses dualités. Comme le disait Crowley en citant les mystères des portes
« paradoxales » : « For
below the Abyss, contradiction is division; but above the Abyss, contradiction
is Unity ». Bonne fête de MAHA SHIVARATRI !
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