jeudi 11 mai 2017

RITUEL DU MARTEAU CELTIQUE


 
Le rituel du marteau s'inscrit dans une ancienne tradition de magie protectrice nordique. Le marteau dont il est question n'est autre que Mïollnir le marteau de Thor, fils d'Odin dieu de la foudre, de la force et des artisans. Représenter le marteau de Thor est un symbole de protection actif. Jadis il était dessiné et tracé pour protéger activement. C'est un symbole de bénédiction que jadis l'on faisait au dessus d'un couple de mariés lors d'une cérémonie d'union par le mariage. On le faisait ainsi vers le ciel au dessus de toutes choses que l'on désirait protéger ou sacraliser. Rappelons enfin que le marteau de Thor est désormais devenu un symbole actif du paganisme pour qui le porte, affirmer son rattachement à l'ancienne spiritualité et démarquer son refus face à l'intolérance des différentes croyances… car rappelons, quelque soit la forme, les noms ou la tradition, c'est la même énergie, le même principe premier que toutes les traditions admettent.

Commencez par accomplir le cercle nordique (ouverture). Face au nord, visualisez les runes l'une après l'autre, en commençant par Feoh
et en tournant un peu pour faire le tour complet du cercle (VOIR Image du Cercle à la rubrique PHOTOS).
1-Baguette en mains, tournez-vous vers l'étoile polaire, en commençant par FEHU[1] au Nord, adoptez en allant dans le sens du soleil les formes des runes du futhark et terminez par ODAL au Nord (ODALA rejoint Fehu au Nord). Projetez-les dans un anneau vous entourant au niveau du plexus solaire, perpendiculaire au cercle tracé sur le sol. Prenez la position de la croix et visualisez une croix équilatérale à l'horizontale dans le plan de l'anneau runique et de votre plexus solaire, ce dernier (votre plexus solaire) étant le centre de la croix. Les branches de cette croix s'achèvent au point d'intersection avec la bande runique.

-Imaginez une sphère de lumière bleu clair vous entourant avec l'anneau runique rouge à son équateur.

-visualisez alors un axe vertical venant de l'infini et vous traversant de haut en bas et de bas en haut (mélange d'énergies cosmiques et telluriques).

-Essayez de percevoir la force émanant de vous des 6 directions de votre « Être » : Nord-Sud-Est-Ouest-Nadir-Zénith et générant une puissante sphère rouge incandescente.

-de la partie postérieure de la baguette, touchez votre poitrine, centre de la puissance et projetez la force vers un point de la face interne de la sphère bleue, puis faire le signe du marteau de Thor, de haut en bas, puis de droite à gauche (voir croquis 1), à chaque point cardinal.


« Marteau du Nord (Est / Sud / Ouest),

Protège cet endroit,

Garde nous à l'abri

Par la force de Thor.

Qu'il en soit ainsi ! »

Revenu au Nord, diriger l'attention au dessus de vous, puis au dessous de soi et répétez l'affirmation : « Marteau de Thor… »
 


KHEMXNUM

samedi 6 mai 2017

FETE DU LOTUS BLANC 8 MAI 2017


Le 8 Mai, tous les ans, les théosophes commémorent l’anniversaire de la mort de H.P. Blavatsky (fête du LOTUS BLANC), assurément l’une des plus grandes occultistes du 19ème siècle (n’en déplaise à ses nombreux détracteurs). En unisson avec les théosophes du monde entier je me joins à eux pour célébrer le passage bref de cette étoile sur cette la terre.


Le LOTUS BLANC Cette fleur est « un excellent symbole de sa vie et de sa mission, des difficultés qu’elle a rencontrées, de la manière dont elle travaillait et de l’idéal qu’elle montra. Si elle prit la peine d’expliquer dans ses écrits nombre de paraboles, de mythes et de symboles, c’est probablement le Lotus qui par son caractère universel symbolise le mieux son enseignement spirituel et la promesse divine présente en tout homme. Cette plante mystérieuse et sacrée fut, de tout temps, considérée comme le symbole de l'Univers, en Egypte comme aux Indes. Pas un monument dans la vallée du Nil, pas un papyrus, où cette plante n'ait eu sa place d'honneur. Depuis les chapiteaux des colonnes égyptiennes jusqu'aux sièges et à la coiffure des rois-dieux, le lotus se retrouve partout symbolisant l'Univers. Il devint nécessairement un attribut indispensable de tout Dieu créateur comme de toute déesse – cette dernière n'étant, en philosophie, que l'aspect féminin du Dieu, androgyne d'abord, mâle ensuite. Mais il ne fut pas oublier que cette fête est un rappel métaphysique du premier état indifférencié du "monde" (le LOTUS D'OR) avant que ce lotus ne devienne "BLANC" et avant que ce deuxième état ne dégénère à son tour en "BLEU".

C'est du Padma-Yoni – « le sein du lotus » – de l'Espace absolu ou de l'Univers, en dehors du temps et de l'espace, qu'émane le cosmos conditionné et limité par le temps et par l'espace. Le Hiranya Garbha, « l'œuf » (ou la matrice) d'or, d'où surgit Brahmâ est nommé souvent le lotus céleste.
 
Le dieu Vishnou, la synthèse du trimourti ou la trinité hindoue, flotte assoupi, pendant les « nuits de Brahmâ », sur les eaux primordiales, étendu sur une fleur de lotus. Sa déesse, la belle Lakshmi, surgissant comme la Vénus Aphrodite du sein des eaux, a, sous les pieds, un lotus blanc. C'est au barattage, par les dieux réunis, de l'Océan de lait - symbole de l'espace et de la voie lactée – que, formée de l'écume des ondes 'crémeuses, Lakshmi, déesse de la beauté et mère de l'amour (Kama), apparut devant les dieux émerveillés, supportée par un lotus et tenant à la main un autre lotus.
De là, les deux principaux titres de Lakshmi : padma, le lotus, et Kshirabdhi-tanayâ – fille de l'Océan de lait... Gautama, le Bouddha, qui ne fut jamais dégradé au niveau d'un dieu, étant, néanmoins, le premier mortel hardi qui, à l'époque historique, interrogea le sphinx muet qu'on nomme l'Univers, et finit par lui arracher les secrets de la vie et de la mort, quoique jamais déifié – nous le répétons – fut, cependant, reconnu par les générations en Asie comme dominant l'Univers. Et c'est pourquoi ce vainqueur et maître du monde intellectuel et philosophique est représenté assis sur un lotus épanoui – symbole de cet univers deviné par lui. Aux Indes et à Ceylan, le lotus est généralement couleur d'or ; parmi les bouddhistes du Nord, il est bleu.

Mais il existe, de par le monde, une troisième espèce de lotus, le Zizyphus. Celui qui en mange oublie sa patrie et ceux qui lui sont chers, disaient les anciens. Ne suivons pas cet exemple ; n'oublions pas notre patrie intellectuelle, le berceau de la race humaine, et le lieu de naissance du lotus bleu.
Levons donc le voile de l'oubli qui recouvre une des plus anciennes allégories, une légende védique, que les chroniqueurs Brâhmes ont cependant préservée. Seulement, comme ces chroniqueurs la racontent chacun à sa manière et y ajoutent des variations (1), nous l'avons donnée ici, non d'après les versions et traductions incomplètes de Messieurs les Orientalistes, mais d'après la version populaire. C'est ainsi que la chantent les vieux Bardes du Rajistan lorsqu'ils viennent, pendant les soirées chaudes de la saison des pluies, s'asseoir sous la véranda du bungalow des voyageurs. Nous laissons donc les orientalistes à leurs spéculations fantaisistes. Que nous importe que le père du prince poltron et égoïste qui fut la cause de la transformation du lotus blanc en lotus bleu s'appelât Harischandra ou Ambarisha ? Les noms n'ont rien à faire, ni avec la poésie naïve de la légende, ni avec sa morale – car on en trouvera une, si l'on cherche bien. Remarquons plutôt que l'épisode principal rappelle curieusement une autre légende – celle de l'Abraham biblique et du sacrifice d'Isaac.

N'est-ce point une preuve de plus que la doctrine Secrète de l'Orient pourrait bien avoir raison de soutenir que le nom du patriarche n'est ni un nom chaldéen, ni un nom hébreu, mais bien une épithète et un surnom sanskrits signifiant a-bram, c'est-à-dire un non brâhme (2), un brâhme débrahmanisé, ou déclassé et ayant perdu sa caste ? Ensuite, comment ne pas soupçonner, dans les Juifs modernes, les Tchandalas des temps du : Rishi Agastya, – les ouvriers en briques, dont la persécution commença il y a 8.000 ou 10.000 ans, mais qui émigrèrent en Chaldée 4.000 ans avant l'ère chrétienne, lorsque tant de légendes populaires dans l'Inde du Sud rappellent les récits bibliques ? Louis Jacolliot en parle dans plusieurs de ses vingt et un volumes sur l'Inde brahmanique, et il a raison, pour cette fois."